qui s’accrochent n’importe où,
la parole aux bijoux clairs
qui ne valent pas deux sous.
L’horizon des jours vécus
où grandit l’obscurité
– bien souvent je t’ai perdu
fil ténu de la santé.
fêlure à travers ma vie,
fêlure d’un vieux désir,
bien souvent je t’ai sentie,
cheminant vers l’avenir –
Quelquefois, ô rarement !
la musique emporte tout :
cherchez-moi, je suis absent,
bon vivant et bon époux.
***
Henri Thomas (1912-1993) – Poèmes – Revue de Belles-Lettres (2013)
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