Proust raconte la mort de la grand mère du narrateur de son roman. Elle ne se sent pas très bien. Les médecins se contredisent. Elle a un malaise. Elle tombe dans le coma. Elle meurt. La fin de Proust lui-même ressemble à cela. En ces temps, on mourrait plus jeune, mais plus vite, qu'aujourd'hui ?
Ne serions nous pas victimes d'une forme d'acharnement thérapeutique qui change la nature de la vie ? Bergson parle de deux formes de temps. Il y a le temps linéaire de la physique et de la science, le temps intersidéral, et notre temps, le temps réel de la vie, peuplée d'événements. Il semble que la science nous impose de plus en plus son temps. Y avons nous gagné ?