Si je soutiens la candidature de Jean-Luc Mélenchon, c'est parce qu'il s'appuie sur un programme en rupture avec l'idéologie néolibérale, le productivisme et le libre-échange.
Pour certaines personnes, la question du programme est accessoire. Or, comment juger sur pièces, comparer les différentes candidatures ? Le programme permet de se déterminer. Quand on se considère de gauche, on ne cherche pas le Sauveur, l'homme providentiel mais celui qui porte un projet de société, un programme en accord avec nos idéaux.
La phase programmatique permet de se saisir de toutes les problématiques du moment et du futur. La démarche est ouverte sur le monde. Elle est plurielle. Elle est transparente. Elle est collective. Elle est totalement étrangère à la démarche marketing de Montebourg qui sort de l'ombre en effectuant la tournée des médias du CAC 40 pour présenter son dernier bouquin à quelques mois de la présidentielle pour devenir un hypothétique présidentiable... Soyons sérieux ! C'est d'intelligence collective et de cohérence dont nous avons besoin, et pas d'un génie qui reste à démontrer, surtout après avoir participé au quinquennat Hollande en avalant les couleuvres du TSCG et du CICE.
Du Front de gauche à la France Insoumise, de l'Humain d'abord à l'Avenir en commun, le programme porté par Mélenchon s'inscrit dans une démarche collective où sont sollicités militants et sympathisants, et consultés associations, syndicats, travailleurs du "terrain" ainsi que des intellectuels.
Dans cette optique, la France Insoumise organise les jeudis du programme. Ainsi, hier, l'urgentiste Sabrina Ali Benalli, l'universitaire Barbara Stiegler et la députée Mathilde Panot ont débattu sur le thème de la démocratie sanitaire. Un débat très intéressant que je vous encourage à voir...