Kelbert Daniel César (35 ans) puisqu’il s’agit de lui est décédé ce mardi 16 février 2021, après avoir passé plusieurs jours à la brigade de gendarmerie de Logbessou.
Drame à brigade de Logbessou, c’est dans le cinquième arrondissement de Douala. En effet, des gendarmes ont torturé à mort un vigile. L’homme de 35 ans est mort dans cette brigade ce mardi 16 février 2021 après plusieurs jours dans ce lieu. « vigile dans une micro finance au marché de pk14, Kelbert était connu de tous les commerçants pour sa bonne humeur et son côté taquin », relate nos confrères de Gazeti237. « Sauf que la blague qu’il a faite à une dame, cliente d’un salon de coiffure lui a été fatale. Selon des témoins, ayant touché la dame à l’épaule, il a lancé une blague et la dame dans sa réplique lui a fait comprendre qu’elle n’était pas là pour s’amuser. Elle est très vite sortie de ses gonds, et a frappé l’homme à l’aide d’une chaise. S’en est suivi une altercation entre les deux. C’est alors que la dame va faire appel à un gendarme en service à la brigade de gendarmerie de Logbessou, non loin du marché de pk14 », relate le journal.
Les commerçants
Une fois sur place, des commerçants rapportent que le gendarme a frappé le sieur Kelbert, avant de le traîner de force en cellule. Ce dernier sera alors roué de coups et privé de toute visite. Gazeti237 informe que c’est au bout de deux jours que sa petite sœur va forcer le passage à l’entrée de la brigade pour retrouver son frère agonisant dans sa cellule. Elle interpelle les gendarmes qui vont la laisser le conduire dans un hôpital. « La première escale sera à l’hôpital de la cité des palmiers où de là ils vont être référés à l’hôpital laquinitinie. Une fois sur place il sera pris en charge, sauf que sa situation va très vite se dégrader. Il a été déclaré mort le mardi 16 février 2021. Courroucés, les commerçants du marché pk14, vont tenter un passage en force à la brigade pour en découdre avec les gendarmes qu’ils accusent d’être à l’origine de sa mort ». Le commandant de son côté dit ne pas être informé du cas de l’homme torturé dans une cellule de sa brigade.