tu tentes de mesurer l’air entre deux arbres immobiles,
tu aperçois un arc de fraîcheur presque invisible, tel un chant.
Tu vois que l’été est en chemin, et peut-être peux-tu, si ton cœur,
même en pensées, est proche du cœur lumineux de quelqu’un d’autre,
être empli de la consolation heureuse venue d’une source inattendue,
invisible
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Bo Carpelan (1926-2011) – Dehors (Arfuyen, 2007) – Traduit du suédois par Pierre Grouix.