Il se prénommait Gérard mais il préférait qu’on l’appelât John. Il détestait le whisky mais il en buvait car il trouvait le vin trop commun.
Il écrivait facilement mais avec mollesse, aspirait à de grands textes mais pondait des navets manquant de cuisson.
Il s’essaya aux cigarillos mais le goût infâme l’obligea à se rabattre sur des cigarettes qu’il s’escrimait à tenir entre l’annulaire et l’auriculaire et qu’il fumait du coin des lèvres.
Il mourut un matin en traversant la rue, désargenté et inconnu, la tête pleine de rêves et le corps indemne de tout cancer.