Ouvert tout l'été. Mais on se demande parfois si...
Je vais continuer à tenir ce blog tout l'été. Il faut avoir bien du mérite, ma brave dame. Je me sens comme un patron de bistrot qui verrait tous ses clients filer sur la plage : doit-il améliorer ses menus pour les clients qui restent ? Vont-ils vraiment rester ? N'est-ce pas de l'énergie perdue ? A quoi bon cuisiner une tête de veau gribiche, si c'est pour la consommer tout seul ?
Les chiffres sont là, le nombre de visiteurs baisse de jour en jour. Ce sont amis que plages emportent ? Pour me redonner le moral, comme aux autres vaillants blogueurs de l'été, j'imagine, over-blog bricole mon blog-ranking, le fait monter artificiellement, mais je ne suis pas dupe. Merci à ceux qui restent, et à ceux qui mettent ce blog en lien sur leur propre blog* pour m'envoyer de nouveaux visiteurs. Et bienvenue aux quelques nouveaux passants que je repère dans les commentaires. Tiens, s'ils n'aiment pas la tête de veau gribiche, je vais servir des trucs plus légers. Une bonne vieille feijoada, par exemple. Avec beaucoup de lard pour que ça tienne au corps.
Plus concrètement, puisque je lis cet été (oui, ça m'arrive quand je n'écris pas ; mais ça m'arrive aussi quand j'écris), je vais publier quelques billets sur ce qui m'a plu. Ce n'était pas la vocation de ce blog, et je ne prétends nullement faire concurrence aux grands blogs littéraires que je continue à fréquenter avec plaisir. J'essaierai d'écrire ces billets dans une perspective légèrement différente, celle d'un lecteur-auteur.
J'essaierai. On essaie tellement de choses en été. Tiens, j'essaierai aussi de perdre quelques kilos, histoire de pouvoir rentrer dans mon déguisement d'écrivain pour les salons de la rentrée.
Pas bouleversant, ce billet. Ceux qui déposeront un commentaire auront bien du mérite.
* PS : quand c'est le cas, n'hésitez pas à me le signaler.