One Chicago - Chicago Med (Saison 6, épisode 6), Chicago Fire (Saison 9, épisode 6) & Chicago P.D. (Saison 8, épisode 6)

Publié le 12 février 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Med // Saison 6. Episode 6. Don’t Want to Face This Now.

Parfois, il y a des intrigues plus intéressantes que les autres et je dois avouer que Chicago Med a su faire un bel épisode autour de ses personnages. Cet épisode se concentre sur les problèmes entre les parents et leurs enfants. Maggie et son fils adoptif et Dr Charles découvre le secret de sa fille. Ce sont des personnages que j’aime bien et qui avaient besoin d’une intrigue comme celles-ci. L’épisode en lui-même n’est pas très joyeux mais c’est ce qui fait la force d’une série comme Chicago Med. Lorsqu’elle se concentre sur ses aspects les plus déprimants, elle gagne des points car elle nous rappelle à quel point tous ces personnages sont attachants. L’histoire de Marcel et du patient atteint d’un cancer, la grossesse d’Anna et les problèmes de reins d’Augie, il y a tout ce qu’il faut pour nous faire oublier les histoires de Choi ces derniers temps.

Pour ce qui est de l’histoire d’Augie, Chicago Med nous offre une belle histoire touchante et presque déprimante. Ce n’est peut-être pas ce dont on a besoin actuellement avec tout ce qui se passe mais cela permet tout de même à Maggie d’avoir droit à un développement intéressant. Les histoires d’enfants sont souvent touchantes dans les séries médicales car ce sont les plus terrifiantes. La série parle aussi du fait que d’être en famille d’accueil ne permet pas toujours d’avoir droit aux mêmes services médicaux étant donné que les familles d’accueil ne peuvent pas prendre les décisions pour les enfants qui sont sous leur toit. C’est terrifiant mais permet de mettre en scène des sujets forts dans le monde médical américain et ses faiblesses aussi. Le fait que Maggie aille voir Sharon était une bien meilleure solution que d’aller voir Choi. Ce dernier aurait encore parlé de suivre les règles et je dois avouer que cela n’aurait d’autant plus énervé.

Marcel et Charles ont de leur côté aussi des intrigues attachantes et pleines d’émotions. Charles a un parallèle intéressant entre ce qui se passe avec Anna et la situation de sa patiente avec Kelly. Je ne sais pas comment Anna a pu imaginer que ses parents la mettait de côté étant donné que Charles fait tout pour passer du temps avec elle et lui parler. Charles est l’un de mes personnages préférés ici. Il y a quelque chose chez Oliver Platt qui s’avère sacrément touchant dans sa façon d’incarner son personnage. Je ne sais pas ce que la suite de la saison nous réserve mais si elle nous offre plus d’épisodes touchants comme celui-ci alors je ne pourrais qu’être heureux.

Note : 6/10. En bref, Chicago Med vient nous rappeler à quel point elle sait créer des intrigues touchantes.

Chicago Fire // Saison 9. Episode 6. Blow This Up Somehow.

L’amour, l’amour, l’amour… Chicago Fire aime les romances mais quand elle tourne autour du pot depuis des saisons, cela peut commencer à devenir lassant. Alors que c’est la semaine de la St Valentin, l’amour était une thématique de choix pour la série des pompiers de Chicago. L’épisode précédent était excellent dans sa façon d’utiliser deux personnages dans une situation de danger. Celui-ci revient à une formule un peu plus classique ce qui n’était pas une mauvaise idée avec des cas sympathiques qui permettent de pimenter l’épisode. L’histoire de Kidd et Severide par exemple prend une place assez importante. Severide fait partie des personnages histoires de Chicago Fire et ce n’est pas toujours celui pour lequel j’ai le plus de sympathie. Son histoire avec Kidd n’est pas ce que la série ait fait de mieux avec lui mais cela permet de lui redonner un intérêt alors qu’il était depuis le début de la saison dans son coin sans avoir grand chose à faire ou à raconter. Kidd est un personnage que j’aime bien et Severide aime jouer au con. Littéralement. D’ailleurs, cet épisode permet de faire écho à un épisode de la fin de la saison 7 si mes souvenirs sont bons avec ces deux personnages.

D’une certaine façon, Chicago Fire répète donc des intrigues déjà vues par le passé et pensent peut-être que je ne m’en souviens pas mais on ne me la fait pas à moi. Je pense que Kidd a pardonné trop rapidement à Severide mais cet épisode fait les choses de façon plus intelligente. Dans un épisode parlant de relations amoureuses, on ne pouvait pas passer à côté de Brett et Casey. Casey n’arrive pas à aller de l’avant et son coup d’un soir avec Sydney était sorti de derrière les fagots dans l’épisode 4. Casey est un personnage qui parfois m’ennuie car il est coincé dans une histoire d’amour sans fin. La série n’arrive pas à faire évoluer intelligemment son récit car elle donne l’impression qu’elle veut garder les intrigues comme elles sont pendant une saison entière afin de réellement les faire évoluer. On sait maintenant que Casey aime plus que tout Brett donc il serait peut-être temps de les mettre officiellement ensemble afin que la série puisse aller de l’avant. Brett mérite d’être heureuse et Casey d’être moins ennuyeux que ce côté chien battu qu’il a eu tout au long de cet épisode.

Dans le reste de cet épisode, Gallo a une occasion d’apparaître un peu plus. C’est un personnage amusant et attachant qui sort la série de son côté déprimé. Je ne suis pas contre les intrigues dépressives mais un peu de légèreté est aussi ce dont on a besoin de voir dans Chicago Fire. Après tout, ils vivent de sacrés trucs chaque saison… D’ailleurs, Gallo permet aussi de redonner à Casey l’occasion d’être sur le devant de la scène pour son métier ! L’histoire des deux et du sauvetage de cette femme m’a plu. Chicago Fire ce n’est pas que des romances c’est aussi des histoires de pompiers sur le terrain et je crois que la série l’oublie souvent.

Note : 5/10. En bref, avec un brin de romance par ci par là et une évolution plus intéressante des personnages la série se relève petit à petit.

Chicago P.D // Saison 8. Episode 6. Equal Justice.

Cela faisait un bout de temps que Chicago P.D n’avait pas sorti un épisode centré sur Jay Halstead. Ce que j’ai toujours aimé avec les épisodes sur ce personnage c’est qu’il s’implique personnellement dans les affaires. Il n’a pas changé car « Equal Justice » reprend cette mécanique là. Pour autant, ce n’est pas le meilleur épisode sur Jay que j’ai pu voir, peut-être car l’épisode ne cherche pas à faire quelque chose d’original autour de lui mais simplement répéter un schéma auquel on a déjà eu droit. Il n’y avait rien de mauvais dans cet épisode. D’une façon c’est un bon épisode indépendant de la série qui suit le cahier des charges de la série procédurale à la lettre. Mais si je compare cet épisode aux précédents de la saison et notamment ceux qui ont eu une approche assez personnelle, j’ai eu l’impression que celui-ci était un peu plus light et moins inspiré.

Je me demande si le problème de cet épisode n’est pas que les scénaristes ne savent pas quoi faire de Halstead et donc ils reprennent toujours ce qui fonctionne le mieux avec lui. Par le passé c’était l’un de mes personnages préférés mais au fil des années, Chicago P.D n’a pas su aller au delà de ce qu’il était au départ. Il est coincé dans le même personnage qu’il était lorsqu’il a été introduit. On ne sait pas trop quel est le but avec lui, ni ce que le personnage fait pour avancer. La façon dont Halstead aime défendre son métier et les siens est quelque chose de séduisant car il y avait à creuser derrière. Mais l’épisode reste trop concentré sur une affaire classique pour réellement augmenter les enjeux et aller au delà du précepte de départ. Avec tout ce qu’il y a eu autour de Black Lives Matter et de la réforme de la police, Chicago P.D ne fait rien de palpitant avec Halstead. En se contentant de répéter des schémas vus et revus, elle n’apporte pas d’originalité. Cela aurait été bienvenu de justement faire évoluer le personnage avec tout ce que la série a pu faire cette saison.

Note : 4.5/10. En bref, pas vraiment ce que j’attendais d’un épisode sur Halstead. La série ne fait stagner chaque année et c’est du gâchis.