Magazine Journal intime
Ma famille d’accueil tokyoïte est éplorée et n’en finit plus de pleurer la mort d’un oncle, d’un père, d’un frère. Il était tout cela à la fois, m’explique une nièce, et bien davantage encore. Quand je lui demande si avoir succombé en gravissant le mont Fuji ne rend pas sa disparition moins douloureuse, elle tique. Dans son regard elle claque une porte et me dit que pour manger je peux toujours essayer le McDonald à Shibuya où, ajoute-t-elle, je trouverai d’autres occidentaux comme moi.