Big SEO par Cybercité : refonte de site et données

Publié le 08 février 2021 par Blueboat @BlueBoat

Suite de nos articles sur ces 2 journées dédiées au SEO, ou comment les données peuvent orienter, enrichir et conditionner l’architecture de votre site et de votre manière de communiquer.
Entre champ sémantique, refonte, migration, expérience utilisateur et bon sens.

Rater sa refonte SEO en 2021 ? Challenge accepté !

Les critères SEO changent, évoluent.

La notion d’annuaire de liens est plus qu’obsolète. A l’inverse, faire évoluer son site et ses contenus est incontournable.

Si une refonte graphique appelle une notion de créativité indéniable, beaucoup oublient d’intégrer les notions de positionnement et le SEO dès le début de la réflexion.

Pire encore : oublier de se questionner et de questionner ses clients par le biais de la remise en question.

Ici l’expression “prendre du recul pour mieux sauter” prend tout son sens, l’étape d’une migration pouvant représenter un besoin et un enjeu stratégique tant en termes d’image que de positionnement.

Le discours d’Hélène Domergue pourrait se résumer par “faire de cette étape critique une opportunité”.

Et si souvent le discours est d’assumer une baisse potentielle de 20 à 30% de son positionnement et trafic, une démarche réfléchie, exhaustive et méthodique permet en réalité de prétendre à conserver son audience, mais également de la développer lors d’une étape de migration de son site internet.

Arborescence structurée, étude sémantique, mais également ergonomie et surtout mise en place d’un cahier des charges et suivi de projet complet : des incontournables pour assurer la réussite de la mise en ligne d’une nouvelle version de votre site.

La refonte d’un site internet ne s’improvise pas et fait appel à un réel regard extérieur, aguerri et critique. Vouloir économiser en temps et en argent en passant outre l’étude par exemple, d’un réel plan de migration et de redirection, ou d’une étude de vos positions et pages performantes, vous fera dépenser (ou perdre) bien plus durant les mois qui suivront votre mise en ligne.

D’autant plus si, par exemple, vous changez de nom de domaine.

Et, situation déjà vécue… évitez de migrer un site que vous n’avez pas vérifié plusieurs fois la veille de Noël si vous êtes un site e-commerce…

Maître mot : vérifier, vérifier, et une fois que tout est terminé en préprod, revérifier.

Et ensuite, suivre et optimiser encore.

Et redirigez-moi ces urls 404 ! Vite !

Serpologie : Data, SEO et résultats de recherche

Si on parle d’éléments déroutants liés au SEO, la SERP est un bon exemple.

Avec ses multiples évolutions et l’enrichissement constant des formats qui y sont représentés, David Bonnamour annonce pas moins de 810 combinaisons d’affichage possibles dans les pages des résultats de recherches !

Et la question apparaît d’elle-même : au milieu des annonces publicitaires, résultats enrichis, insertions de résultats Google Images ou YouTube, le premier est-il toujours premier ?

Les pages de résultats de recherches ne sont plus des pages de résultats enrichis, et inversement.

Les concurrents sémantiques ne sont, là encore, pas systématiquement vos concurrents commerciaux, et une entreprise ou un influenceur pourra être bien plus visible que vous alors que ses objectifs sont radicalement différents.

Quid de la leçon à en tirer ? Cela confirme, s’il en était encore besoin, qu’il est plus important que jamais de cerner les attentes réelles des clients potentiels, les multiples formulations liées à ces besoins, et le mode d’affichage le plus à même de vous rendre visible.

SERP : de multiples variantes

Car oui, le parcours client commence avant la page de résultats Google, dès le besoin, et dès sa formulation.

Il ne s’agit plus d’une notion de visibilité verticale dans un classement de 1 à 10, mais également d’un déroulement plus horizontal des visuels et résultats présentés.

Il devient impératif de prendre en compte la versatilité des SERP (avec le nombre de déclinaisons, le pluriel s’impose), et de ne plus simplement viser une hypothétique position zéro, amenée à se raréfier ou à se trouver noyée entre des extraits vidéos et autres résultats Google Shopping ou PAA (People Also Ask).

Mieux : si vous avez la possibilité, et êtes accompagnés pour un dynamisme de positionnement proactif, visez la visibilité saisonnière en anticipant les tendances de la SERP.

On comprend que les contenus et structures doivent (encore) s’enrichir, notamment grâce aux formats, analyses d’intentions, optimisations, et microdonnées, mais également en déclinant les formats et médias.

Et l’évolution devrait confirmer la tendance, avec les recherches via Google Lens, ou encore la possibilité de créer des images depuis les requêtes par l’intermédiaire de GPT 3 !

Concevoir un site “User-centric” grâce aux données

Les notions de “data” ou encore de “big data” semblent subjectives et galvaudées.

Et si en fait, il s’agissait de se poser des questions et d’écouter à une plus grande échelle, sans systématiquement coller des étiquettes ?

Thomas Bevant nous le rappelle en préambule : “être bien référencé ce n’est pas faire le choix de mots-clés sur lesquels on désire se positionner”.

Le sujet a été maintes fois abordé, sous des angles et avec des formulations différentes, le SEO et la sémantique, ce sont des études de marchés.

On ne commence pas en choisissant une position à atteindre, mais en regardant quel chemin les internautes empruntent pour aller à cet endroit.

Les données sont là pour aider à comprendre les besoins, et les très nombreuses façons de les exprimer.

Une fois que vous avez les questions, il est bien plus simple de devenir une réponse.

Si Google vous propose “ça”, c’est que quelqu’un attend cette réponse.

Les données que nous fournissons tous, tous les jours, à Google ou à d’autres, deviennent un formidable outil de connaissance et d’anticipation, pour peu que l’on prenne le temps de les lire, de les comprendre, et d’en extraire l’information.

Le schéma n’est pas nouveau, on cherche les requêtes types “informationnelles, navigationnelles et transactionnelles“.

Les questions : sources de connaissance(s)

Cela permet bien souvent d’élargir non seulement son champ sémantique, mais également la vision de son marché et peut être même la compréhension… de ses propres produits et services !

Écouter les internautes, cela revient alors à toucher plus de monde, et générer peut-être plus de prospects !

En quoi cela influe la conception d’un site ?

En hiérarchisant les informations, les sujets, les thématiques, définir une arborescence et l’architecture d’un site devient (à nombre de d’éléments technique près) plus simple.

Lier les contenus et proposer des actions ou informations cohérentes devient plus évident.

L’expérience utilisateur est construite autour de la demande de celui-ci, et non sur une réflexion théorique.

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