Dernier article sur les journées Big SEO par Cybercité, ou l’on parle de créer des liens pour performer, de “quickwins“, et de taper “vite et fort” dans la SERP.
Netlinking : comment performer rapidement ?
Jamais le terme stratégie n’aura eu une connotation aussi guerrière durant ces deux jours !
Je décerne pour ma part la médaille de la punch line à Jean-François Longy et son intervention.
“Le SEO n’est pas un concours de beauté ou d’éthique”
Jean-François Longy
Si les liens sont, par définition, l’essence même du web, il s’agit de les utiliser à bon escient et d’en créer. En cela Jean-François Longy nous donne sa vision de la performance et des moyens de l’obtenir. Et à l’annonce très régulière “le SEO est mort” sa réponse est sans appel :
“Le SEO est mort pour ceux qui ne savent pas en faire”
Jean-François Longy
Sur le principe, cela peut sembler un peu abrupt, mais dans le fond, effectivement il ne s’agit pas d’attendre des résultats sur la base d’optimisations “passives” des pages d’un site.
Votre contenu est de qualité ? Il doit être vu et partagé ! Parlez-en !
Si Google indique bien qu’il ne faut pas “faire” de lien artificiellement, les moyens exposés pour développer son réseau de liens sont multiples et il s’agit effectivement de développer une stratégie intelligente, de scruter ses concurrents et les sites qui parlent d’eux.
S’ils y sont ? Pourquoi pas moi ?
Loin d’oublier le socle SEO technique, la définition de ce que doit être votre stratégie de netlinking est très claire : la cerise sur le gâteau SEO.
Pour explication, celle-ci doit être intégrée nativement dans votre stratégie de communication, être légitime et privilégier des liens de qualité, depuis des sites cohérents.
Et envoyer vers un site optimisé, clair.
Envoyer du “jus de lien” vers un récipient qui fuit de tous les côtés, vous voyez ou je veux en venir ?
Et si vos clients ne le font pas ou peu ? Là encore une réponse claire et sans détours.
“Ce que vous ne faites pas profite à vos concurrents”
Jean-François Longy
Stratégie de conquête(s), là aussi : viser la visibilité globale, saisonnière ou déceler la faille dans la visibilité des sites concurrents.
Les astuces et moyens sont nombreux : noms de domaines, communiqués de presse, pour ne citer que ceux-là, et le ratio effort/gain doit être calculé pour lancer des opérations utiles et efficaces.
Des points également abordés et développés par Cédric Sonrel et Sylvie Cochet lors de l’intervention suivante.
Combien de liens entrants ? Pour quels résultats ? Là encore, cela dépend du temps et des moyens financiers et humains disponibles.
Quels sont vos objectifs ? Sur quel sujet ? Pour quelle page ? Là où 6 liens optimisés peuvent suffire à maintenir le positionnement d’un de vos contenus, le double peut s’avérer nécessaire pour améliorer le positionnement d’un autre.
Il serait vraiment dommage de négliger le netlinking, qu’il soit interne ou externe, il pourrait bien s’agir de l’arme puissante qui vous permettra de passer de la seconde… à la première page de résultats !
En 2021 : des contenus qui tapent
“Content is King” et après ? Alban Renard questionne l’adage de Bill Gates et la pertinence du propos : le contenu seul ne permet pas de performer et s’adapter à l’intelligence de Google est inévitable.
Alors quelle expertise en rédaction ? Doit-on opter pour un freelance, un expert SEO, une agence de communication ou spécialisée en SEO ?
La solution pourrait bien être à la croisée de ces spécialisations.
Les bonnes idées et les bons sujets doivent s’associer à l’expertise technique et éditoriale, autant qu’à l’expertise métier propre au client.
Et l’intelligence artificielle dans tout ça ?
Vous reprendrez bien un peu de GPT-3 ?
Plusieurs tendances semblent se détacher, entre aide à la rédaction, génération de contenu et pré-génération narrative.
Et là encore, l’efficacité semble bien se trouver au milieu, en faisant le choix de combiner les études sémantiques en amont grâce à des outils performants, et les recommandations éditoriales lors de l’étape de création du contenu éditorial.
En somme : du jus de cerveau, de l’étude de positionnement, des volumes de recherche, de la data sémantique, de l’optimisation éditoriale, et ne pas oublier la longue traîne (oui ça fait beaucoup à intégrer).
Se positionner rapidement
La notion de “Quick Win” est intimement liée au ROI : un effort minimal pour un résultat maximal.
Le SEO n’est bien entendu pas à l’abri de la notion de rentabilité, et vouloir une victoire rapide même si elle est partielle est légitime.
Les outils sont pleins de promesses, on pensera à SEMrush, 1.fr, OnCrawl, Screaming Frog mais ceux-ci sont légions et ne remplacent en rien l’expertise et un bon vieux tableur.
Cette expertise et l’ensemble des analyses liées permettent de repérer au milieu du flux d’informations grandissant :
- Les opportunités
- Les thématiques à aborder
- Les volumes de recherches
- Leurs origines géographiques ou démographiques
- La manière de les aborder
La Big Data n’est pas systématiquement si “Big”, et outre le volume de données, ce qui compte, c’est l’information.
Se remettre, par l’intermédiaire de l’agrégation des données que nous fournissons tous les jours, à la place de l’internaute.
Reprendre le recul nécessaire et la perspective du parcours client.
Il est plus intéressant d’aller toucher les 45000 personnes qui vous recherchent sans vous connaître, que les 200 qui vous connaissent déjà.
Et le “Quick Win” direz-vous ?
Une fois que vous disposez de ces informations précieuses, transposer celles-ci sur vos pages au travers des optimisations de vos balisages et contenus vous permet d’accéder plus rapidement à la visibilité recherchée.
Ensuite, mettez les mains dans le cambouis : balisages, linking, maillage interne, ancres de liens, titres de contenus et de pages, optimisations des médias.
Faire les choses dans l’ordre, c’est éviter de confondre rapidité et précipitation.