iBoy, Kevin Brooks

Résumé : La vie de Tom Harvey bascule du jour au lendemain, lorsqu’un iPhone lui tombe sur le crâne du haut d’un immeuble et le plonge dans le coma. En se réveillant, il découvre avec stupeur que des morceaux de l’appareil sont restés incrustés dans son cerveau et lui permettent d’intercepter des connexions Internet et téléphoniques. Ce « iPouvoir » inclut aussi un champ de force électrique, sorte d’armure « iPeau », et la capacité de délivrer des électrochocs paralysants. Lorsque Tom apprend que son amie Lucy a été agressée par plusieurs membres du gang des « Corbeaux », qui terrorise toute la Cité, il décide d’agir.

Avis : Tom se reçoit un iphone sur la tête, ce qui lui procure des supers pouvoirs, car le voilà connecté à tout le réseaux. Pendant qu’il était dans le coma, sa meilleure amie, Lucy, se fait violer par une bande dans le quartier où ils vivent tous les deux. Tom décide de se servir de ses pouvoirs pour venger son amie.

C’est un gros mouais pour moi. J’ai trouvé l’histoire un peu trop facile. Tom a tous les pouvoirs, il est surpuissant, et malgré ça, il n’est pas capable de savoir tout seul qui est le grand méchant derrière tout ça. J’ai trouvé quelques petites incohérences dans ce genre, et je pense que de toute façon ce livre n’était pas pour moi. Certes le speech me bottait pas mal, mais au final, je ne suis pas trop à fond sur les histoires de super héros. Et puis je n’ai trouvé aucune alchimie entre les personnages de Tom et de Lucy. La plus belle relation c’est celle de Tom et de Gram sa grand-mère, mais même là c’est plutôt survolé.

J’ai eu du mal à éprouver de l’empathie pour ce qu’il se passait. Et puis quelque chose m’a grandement gêné. On sait que Lucy s’est faites violer, mais l’auteur (ou le traducteur je ne sais pas) décrit toujours ça comme une agression et j’ai pas trouvé ça bien. Certes un viol est une agression, mais il vaut mieux utiliser les bons mots. Déjà que beaucoup minimise le viol, alors il ne le faut pas le faire dans un livre.

C’est un livre très violent, où le héros se fait la réflexion de savoir à quel point il est légitime de se venger, en quoi c’est mal ? En quoi c’est bon ? Les questionnements étaient intéressants, mais pas assez approfondis. La fin est expédiée. Comme toujours, l’amour sauve le monde. Bref, je suis vachement mitigée.

éé