Tu ne sais jamais quoi porter.
Tu enfiles une décision définitive
et tu as froid.
Tu enfiles un espoir de retrouvailles
et tu as chaud.
Tu jettes alors sur toi
ce qui se trouve à portée de mémoire
même si on te dit que ça fait des années
que tu portes toujours les mêmes habits.
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Maria Haralampidi – Écriture d’Achille (Diatton, 1996) – Traduit du grec par Ioannis Dimitriadis.