Depuis les premiers mois de la pandémie, la célébration des Journées internationales ne s’est pas déroulée publiquement dans les locaux des organisations internationales mais à distance, chacun devant son appareil électronique et la plupart des participants depuis leur domicile. Le thème de ces Journées mondiales est presque toujours en relation avec l'actualité pandémique covid19 et les sujets sont en rapport avec les nouveaux enjeux, comme par exemple “Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19”, “Dessiner la façon dont les enfants imaginent le monde à reconstruire après la pandémie de COVID-19”.
La plupart de ces Journées mondiales célébrées sur toute la planète on été créées par l'Assemblée Générale de l’ONU pour laquelle “Chaque Journée internationale est l’occasion d’informer le grand public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé par exemple. Ces Journées sont l’occasion pour les pouvoirs publics mais aussi la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobilisation des ressources”. Mais il y a encore d'autres Journées proposées et annoncées par d' autres organismes comme la Journée mondiale de la paix, de la blague, du bonheur notamment. Le site français journée comme journée-international.com liste un total de 569 Journées mondiales répertoriées depuis 2004. Durant cette année pandémique nous n’avons célébré ces Journées qu'à travers des vidéoconférences depuis nos bureaux ou à notre domicile. Mais comble d’ironie, la seule journée mondiale que nous n’ayons pas encore célébrée c’est celle du distanciel!
Plus concrètement, une recherche sur Internet montre qu'il n'existe pas encore de Journée mondiale de l'enseignement à distance. Lequel représente pour les jeunes générations ce que sera le télétravail du futur . Cette année pandémique nous a tous invités à travailler autrement, enseignants, élèves, parents... Nous avons enseigné, étudié, travaillé et nous sommes divertis à distance, en ligne, comme jamais auparavant. Les premiers temps c’était terriblement difficile à cause du manque d'expérience de la plupart d’entre nous. Mais les magasins d’appareils électroniques pour le travail et l’étudie en ligne ont vite connu des ruptures de stock comme ils n’en avaient jamais vues: ordinateurs, casques, imprimantes sont partis en un clin d’oeil. Des millions d'élèves et d'étudiants ont dû s'équiper pour continuer à travailler ainsi. Après un an de ce système, le retour en présentiel pourra-t-il être cent pour cent en présentiel? Ferons-nous fi de cette expérience de l’enseignement, de l’étude et du travail en distanciel que les adultes et les enfants ont acquise dans l’urgence? Ne serait-il pas plus judicieux de la part des établissements scolaires de repenser l’éducation et de continuer à garder en partie ces acquis distanciels? Peut-être faudrait-il commencer par décréter une Journée mondiale de l'éducation à distance (EAD). Au moins une Journée annuelle pour donner ainsi à la génération covid19 l'occasion de voir une continuité de l’action de nos sociétés en faveur de l’éducation durable et la santé.
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