Isles, parce que Irlandes…
Fin 2017, je redécouvrais tout ce que j’avais aimé, adoré, kiffé au sein du label Ninja Tune, en particulier grâce à un certain Amon Tobin dont la rencontre en 2002 aura été réellement décisive sur moi et ma façon d’écouter et apprécier la musique.
Fin 2017, donc, je tombe sur un petit concours permettant de gagner des singles en version vinyle d’un duo nommé Bicep, formé par Matt McBriar et Andy Fergusson Je tente le coup. Je n’ai à ce jour jamais rien reçu, donc je n’ai vraisemblablement pas gagné. Pour autant, hop !, un petit saut sur leur soundcloud, et je prend mon pied aussitôt avec les 3 singles. Single sortis de leur premier album éponyme, publié la même année, l’album Bicep sera une sorte de réconciliation- retrouvaille avec le légendaire label anglais qui, depuis plus de 3 ans maintenant que je le suis assidûment, m’éblouit au fil des mois.
Tout juste sorti en cette fin de mois de janvier 2021, Isles renoue avec le son qui avait fait l’identité des deux Nord-Irlandais. De même, j’y retrouve des sonorités familières, telles une sorte d’hommage volontaire, ou non, à des artistes cultes : j’ai, par exemple, l’impression de reconnaître Photek sur « Sundial » ou Autechre sur « Fir » ! Mais il y a également des influences orientales planantes, lesquelles démontrent l’influence essentielle et vitale de Londres sur les deux artistes désormais basés dans la foisonnante capitale britannique. Notons les participations de Clara La San, Julia Kent et Machina.
Je vais laisser ce bel album m’accompagner tout cet hiver, et le découvrir paisiblement, sans jamais me fier aux apparences, trop souvent trompeuses.
Isles, parce que Irlandes…
(in Heepro Music, le 04/02/2021)
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