Prodigal Son // Saison 2. Episode 3. Alma Mater.
A la fin de l’épisode précédent, Prodigal Son nous suggérait que Martin allait s’évader et je dois avouer que c’est probablement l’un des trucs les plus excitant que la série nous ait offert. Pour mieux prolonger ce cliffhanger parfait, l’introduction de cet épisode était fascinante et symbolise une fois de plus parfaitement tout ce que j’aime dans cette série. Il y a quelque chose de très théâtral dans cette scène qui rend le tout d’autant plus intéressant à mes yeux. Cet épisode n’est pas seulement bon à cause de cette scène, il est bon car la synergie entre les personnages, le cas de la semaine et les traumatismes de chacun fait son effet. Si l’on peut avoir peur à un moment qu’une série n’arrive pas à se renouveler dans une seconde saison, Prodigal Son démontre qu’elle a une vraie intelligence dans sa façon de conduire son récit.
De son côté, Malcolm plonge un peu plus dans ses propres traumatismes notamment dans sa relation avec son père. Au détour d’un flashback, la série nous permet de comprendre les origines de Malcolm Bright. Le fait que cet épisode lie de façon aussi intelligente l’histoire passée de Malcolm au cas de la semaine est parfait. Si Malcolm a voulu s’éloigner le plus possible de son père, il n’a eu de cesse dans sa vie de s’en rapprocher. C’est en tout cas quelque chose que l’on sait depuis les débuts de Prodigal Son et qui continue de faire son chemin ici. A chaque fois qu’il se passe quelque chose dans la vie personnelle de Malcolm ou bien dans ses enquêtes, tout le ramène à Claremont. Hanté par son père, Malcolm n’est pas le seul sous l’influence de Martin. L’alchimie entre les deux acteurs est une vraie force dans la série et permet de s’imprégner toujours un peu plus de ce que la série peut raconter.
Malcolm est parfait dans sa façon de gérer l’enquête de la semaine. En plus d’être un cas original et plus complexe que dans de nombreuses séries policières, je dois avouer que Prodigal Son est vraiment intelligente pour toujours ajouter des surprises et des strates narratives qui permettent de tout interconnecter. Les flashbacks quant à eux permettent de plonger un peu plus dans la psyché des personnages avec une véritable fluidité. Tout est tellement fluide dans cet épisode que l’on ne voit jamais le temps passé et tous les personnages jouent leur rôle à la perfection. Plus la série avance et plus elle n’a de cesse de me surprendre. J’ai déjà hâte de voir la suite.
Note : 8/10. En bref, en associant les traumatismes de notre héros avec tout l’univers de la série, cet épisode était parfait.
Prochainement sur TF1