C’est un livre d’oiseaux et d’arc-en-ciel, un livre d’été, un livre venu après la mort, un livre du jour après jour ; de brouettes, de ciment, de terre et de pierres, de travail, de silences et de mots échangés avec Manuel, Antoine, Ahmed et Rodriguez, avec le chef aussi et des hommes qui passent dans la rue, cherchant une place sur le chantier.
extrait :
« 26 juillet — (…) En bas, à hauteur du seuil, c’est calme : portes et fenêtres sont ouvertes, le livre que je ne lis pas est posé sur la pierre à côté de moi. Une poignée de poèmes, une volée de mots et le coq, là, toujours lui, qui rôde dans l’arc-en-ciel de son nom.
Ce n’est qu’un jour d’été. On peut en faire le tour, ne montrer que ce qui est : quelques poèmes, un homme cerné d’images, une voix qui raconte et invente l’histoire des mots dans un fracas d’ailes, quelque chose comme une naissance, quelque chose comme une mort. Une voix heurtée, cassée, qui se risque à être mémoire dans ce qui n’est qu’urgence et besoin, et qui a lieu, là, dans les écritures. »
Publié en 1990, ce livre de Thierry Metz a été réimprimé en 2020.
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