Livré sous forme de roman choral, Chrystel Duchamp alterne les points de vue de chaque membre de la famille au fil des chapitres, allant même jusqu’à donner la parole à la « Casa Belasko », témoin privilégié de ce bain de sang et personnage à part entière de ce huis clos parfaitement rythmé et particulièrement haletant !
Progressivement, le lecteur découvre les rancœurs de chacun, tout en essayant constamment de comprendre comment cette réunion a pu tourner au carnage. En situant son récit dans une maison éloignée de tout, Chrystel Duchamp abandonne le lecteur au sein d’un huis clos, dont un seul protagoniste sortira vivant. A nous de découvrir les secrets que cache la famille Belasko et de lever le voile sur les nombreux mensonges et les animosités qui déchirent cette fratrie.
« Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. »
Même si j’ai eu un peu de mal à croire pleinement aux meurtres perpétrés, j’ai passé un excellent moment de lecture, qui me donne d’ailleurs envie de découvrir au plus vite le premier roman de l’auteure (« L’art du meurtre »).
Le sang des Belasko, Chrystel Duchamp, L’Archipel , 240 p., 18€
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