Seule, derrière ta fenêtre
Tu regardes passer les ombres
La lumière doucement t'abandonne
Le temps, interminable, s'égraine
Ta solitude pour unique compagne
Tu en veux au sort qui s'acharne
Ton homme usé par les années
Finalement, s'en est allé
Demain t'angoisse
La nuit t'oppresse
Tu pries en silence
Et te sens si lasse
Pourtant nous sommes là
Mais cela ne te suffit pas
Je t'aime, Maman!
Image par Gerd Altmann de Pixabay
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