Hécatombe de la falaise de Dschang : Denis Nkwebo recadre le Ministre des Transports

Publié le 28 janvier 2021 par Tonton @supprimez

Pour le Président du Syndicat national des journalistes camerounais, qui manifestement prend à contrepied le Ministre des Transports Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le trafic de carburant serait la véritable cause de l’accident de la circulation survenu dans la nuit du 26 janvier 2021, sur l’axe lourd Melong-Dschang, plus précisément au niveau de la falaise reliant l’arrondissement de Santchou dans la plaine de Mbo’o, à celle de Dschang, chef-lieu du département de la Menoua.

Si le bilan officiel faisant état de 53 morts pour l’instant est incontestable, la cause de cet accident suivi d’un brasier infernal digne de l’apocalypse et de la fin des temps, ne semble pas faire l’unanimité. L’ex-journaliste du Quotidien Le Jour, Denis Nkwebo, par ailleurs Président Syndicat national des journalistes camerounais, a fait une sortie épistolaire suite à ce drame, qui a plongé tout le pays dans l’émoi et la consternation.

Le moins qu’on puisse dire, ce que le Président du SNJC n’est pas d’accord avec le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, qui lui, pointe du doigt le transport de nuit comme la cause de l’hécatombe : « Monsieur le Ministre des Transport, le trafic de carburants est la cause de 53 morts de Dschang. Pas le transport de nuit. Et puis, on peut éclairer les axes routiers grâce à l’argent des péages et celui que vos agents arnaquent » peut-on lire dans sa page Facebook.

Une déclaration qui au demeurant sonne comme un démenti aux allégations du MINTRANSPORT qui dans un communiqué presse fait savoir que, « la problématique des voyages de nuit qu’affectionnent certaines compagnies de transport interurbain est la cause principale de ce drame ». Le Ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena avait par ailleurs indiqué dans le même communiqué, la nécessité d’encadrer les voyages de nuits, qui pour Denis Nkwembo, est synonyme d’interdiction.

Mais pour lier l’utile à l’agréable, il est bon de savoir que le voyage de nuit pour beaucoup de nos concitoyens originaires de la Région de l’Ouest, reste une nécessité. L’interdire serait une erreur abominable. Bon nombre de ceux qui voyagent la nuit, sont obligés de le faire pour des contraintes professionnelles et de temps. C’est en principe des gens qui pour la plupart des cas vivent au quotidien, et qui de facto courent après la montre. The time is money disent les anglais !