Cette résolution rappelle les droits et libertés associés à la Déclaration universelle des droits de l’homme, "sans distinction aucune, notamment fondée sur la race, sur la religion ou sur toute autre condition". Elle relate aussi le principe fondateur des Nations unies, dont la création est liée à la défaite du régime nazi et "décide que les Nations unies proclameront tous les ans le 27 janvier, journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste".
Elle encourage les États à mettre en avant des projets éducatifs et à protéger les lieux de mémoire liés à l'Holocauste, elle condamne toute manifestation qui viserait à sa négation, l'intolérance religieuse et enfin s'engage à promouvoir un programme au niveau des Nations unies afin de perpétuer la mémoire de l'Holocauste et empêcher qu'un tel évènement ne se reproduise. Les ministres européens de l’Education ont adopté, le 18 octobre 2002, la déclaration qui institue une journée de mémoire de la Shoah et de prévention des crimes contre l'humanité.
La date a été laissée au choix à chaque pays. La France et l'Allemagne ont choisi le 27 janvier. Il s'agit d'une date symbolique car elle correspond à l'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau. Le travail de mémoire et de commémoration doit passer par les enfants et les adolescents. Cette journée du souvenir est l'occasion d'engager une réflexion sur la Shoah et les génocides et de rappeler les valeurs humanistes qui fondent la démocratie. Le 31 décembre dernier sonnait le glas de la présence des Anglais au sein de l'Union européenne. Ceux qui avaient fait des pieds et des mains pour y entrer et qui ont dû patienter jusqu'en 1973 pour y parvenir, ont choisi d'en sortir 46 ans plus...