En guise de discours d’adieu, un des employés de Bouygues Télécom a tenu à souligner l’importance pour les entreprises françaises de choyer les stagiaires car le marché du travail se tend énormément.
Selon lui, pour 100 ingénieurs formés il y a quelques années, il n’en reste plus que 60 aujourd’hui (40 ayant préféré les écoles de commerces). Sur ces mêmes 60 jeunes ingénieurs, 10 à 15 sont étrangers ou d’origines étrangères avec l’intention d’exercer dans leur pays d’origine. A cela il faut ajouter 5 à 10 jeunes ingénieurs français qui ont l’intention d’émigrer (c’est mon cas).
En conclusion l’ingénieur français se destinant au marché du travail français se fait rare et vaut plus cher (pas forcément en terme de salaire, mais aussi en terme d’avantages recherchés).
Il a par ailleurs parlé des relations de plus en plus fortes entre Bouygues Télécom (pour lesquels l’ECE est groupe A) et notre école, sans toutefois faire de lien.
Je vais pourtant le faire, moi, le lien.
Alors que les ingénieurs se font de plus en plus rares en France, les petites écoles ont plus que jamais leur rôle à jouer dans le paysage économique français et intéressent de plus en plus d’entreprises car ce sont bien, en majorité, les jeunes ingénieurs des grandes écoles prestigieuses qui disparaissent à l’étranger.