APPEL AUX POUVOIRS PUBLICS POUR AIDER LES EXPLOITANTS ET LES BAILLEURS DES RESIDENCES DE TOURISME A LA MONTAGNE
A quelques jours des vacances de février, les professionnels de la montagne qui réalisent la majeure partie de leur chiffre d’affaires annuel pendant cette période, lancent un cri d’alerte.
Le récent Collectif des entreprises de la montagne réunissant notamment Domaines skiables de France (DSF), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC), le Syndicat national des résidences de tourisme (SNRT) et Appart’hôtels, l’Union nationale des associations de tourisme de plein air, l’Union sport et cycles, le Club Med, MMV, Pierre & Vacances et VVF, chiffre la baisse de fréquentation et d’activité économique à la montagne, respectivement à 70% et à 80%.
Dans ce concert, Consultim avertit les Pouvoirs Publics sur les conséquences de la non-réouverture des remontées mécaniques dans les stations de ski. « Sous peine de voir un pan stratégique de l’économie s’effondrer, il faut agir de toute urgence en faveur des exploitants de résidences touristiques et des bailleurs,» alerte Benjamin Nicaise, à la tête de ce groupe.
Cette plateforme sélectionnant des résidences de tourisme pour des conseillers en gestion de patrimoine poursuit : « faute de trésorerie – les loyers correspondent globalement à 50 % de leurs dépenses -, les structures d’exploitation n’ont d’autres solutions que d’annuler le versement des loyers aux bailleurs, pourtant dans l’attente d’un complément de revenu défini dans le bail commercial. Un cercle vicieux. »
Alors que les exploitants de remontées mécaniques qui bénéficieront d’une aide exceptionnelle correspondant à 70% du chiffre d’affaires déterminé sur la moyenne des 3 dernières années correspondant à la période de fermeture, pour l’instant rien n’est prévu pour ces gestionnaires de résidences de tourisme en altitude. Sans aides, ils risquent de ne pas survivre.
Privés en totalité ou en partie de loyers, les investisseurs sont des victimes collatérales de cette crise sanitaire. S’ils sont en cours de remboursement du prêt contracté pour financer cette acquisition, leur situation est encore plus dramatique.