J'ai longtemps lu The Economist, pour savoir ce qui se passait en France.
Pourquoi ? Parce que ce journal cherchait des explications systémiques, à long terme, à nos évolutions. Il voulait prévoir ce qu'allait devenir son ennemi héréditaire. Moi comme tout le monde, nous nous fichons de ce qui est en train d'arriver. Nous cherchons à savoir où cela nous mène.
Le Monde a pris la pente inverse. Ses titres sont la traduction des annonces de la veille de la presse anglo-saxonne, ou le simple écho de ce que répètent les chaînes d'information. Epidémie de coronavirus, jour 1092.
Le journaliste : Albert Londres, Zola, ou rien ?