Le Fort de la dernière chance : Comment je suis tombé sur ce western déjà ? A cause du comics Nemesis le sorcier,vous y croyez, vous ? Et oui, parce que Torquemada, méchant de cette histoire, publiée chez Délirium éditions, a été une incarnation du colonel John Chivington, responsable du massacre (historique) de Sand Creek, le 29 novembre 1864, prétexte des rebellions des tribus Cheyennes et Arapahos au début de ce film... Ce dernier est plutôt réussi, mais c'est surtout du côté de l’aspect féministe, donnant un rôle primordiale à une vingtaine de fermières, retranchées dans une mission, en plein territoire soulevé, que se joue son originalité. Celle-ci sont en effet juste aidées par le lieutenant sudiste Frank Hewitt, lui-même déserteur du camp ayant lancé le massacre original. Des femmes contre des indiens remontés, un seul homme... cela m'inspire une sorte de nanar pas désagréable du tout, réalisé par George Marshall en 1957. Oui, le même réalisateur que La Vallée de la poudre, l'année suivante, avec Glen Ford !
Cela m'inspire aussi un morceau des (60's) Renegades : "13 Women" (and Only One Man in Town) que je vous propose ce soir en version française par notre Schmoll national > Nanard, parce que ces indiens ne sont pas les mieux représentés de tous les westerns que l'on a pu voir, et ne servent au final que de prétexte à ce film d'action. Ah oui, la trahison est aussi un thème abordé, bien sûr : celle des blancs vis à vis des indiens, en début d'histoire, et celle des mêmes vis à vis de leurs semblables... Un peu comme le titre au final, qui ne rend pas franchement hommage à l'original "The Guns of Fort Petticoat". Parce que la dernière chance, elle est pour qui en fait ?? (Et notez le superbe titre italien, avec ses "amazones" ;-))Vous pouvez voir ce film en entier sur Youtube (qualité pas ouf.)https://www.youtube.com/watch?v=SnocEmWa1Ac