"Une sorte de marketing" clame le gros titre
avec le traditionnel jeu de mot de la une de Página/12 hier
Avant-hier,
le chef de gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires, Horacio Rodríguez Larreta, a
annoncé que l’année scolaire reprendrait le 17 février, avec 15
jours d’avance sur la date traditionnelle de la rentrée scolaire.
Cette rentrée sera échelonnée (sans que l’on sache exactement à
quoi correspondra cet échelonnement).
En haut : le président se fait vacciner avec Sputnik V
En bas : "Clameur populaire : ouvrez les écoles !"
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Après toute
une année scolaire 2020 en visioconférence, l’enseignement se
fera en présentiel, selon la formule désormais consacrée, avec un
protocole de distance physique, des masques et des tests pour les
enseignants. Toutefois, aucun moyen supplémentaire ne sera accordé
aux établissements publics qui devront se débrouiller seuls pour
organiser tout cela, sans aucune aide du ministère portègne de
l’Éducation.
Chaque classe devra constituer une bulle sociale.
En gros titre : "Les syndicats posent leurs conditions
à l'ouverture des écoles à Buenos Aires"
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Comme on peut
l’imaginer, l’annonce a provoqué un refus immédiat des
organismes syndicaux. Cette décision politique donne ainsi à la
droite et aux médias dominants l’occasion de taper comme des
sourds sur les syndicats. Il est très probable que ce soit là
l’effet recherché par le gouvernement municipal qui, il y a
quelques mois, a déclaré la guerre aux enseignants du public, avec
une salve de propos insultants de la jeune et très droitière
ministre de l’Éducation.
"Larreta décide le retour dans les salles de classe
à partir de février, malgré le refus des syndicats"
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Tout cela promet une rentrée mouvementée, encore plus difficile et compliquée que ce qu’imposaient déjà la pandémie et les lenteurs logistiques de la vaccination.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller
plus loin :
lire l’article de Clarínlire l’article de La Nación