On a besoin de la nature…

En tant que « Monsieur Dictionnaire », je m’amuse évidemment des aventures des mots et du langage au fil de l’actualité. Une manière de prendre une distance. Cela dit, je participe au soulagement mondial à propos des États-Unis et je rejoins une phrase d’un journaliste français qui disait – il y a 4 ans ! – que le personnage rejoindrait les « oubliettes de l’Histoire » !

Combien de fois avons-nous entendu, parlant de Washington « aux allures de camp retranché » ! Et cela rejoint les innombrables « Fort Chabrol », que notre ami Marc Moulin avait déjà relevés en son temps. C’est aussi le cas des « immenses acteurs » qui nous quittent, toujours auréolés de cet adjectif ! On attend aussi le « dernier monstre sacré » à suivre…

Dans les émissions plus jeunes, j’aime assez cette fille qui était « méga open » et qui regardait évidemment « en live » sa star préférée. Les innombrables : « pas que », « Carrément », « j’ai envie de dire » et les « j’y crois pas ». Il semble donc que peu à peu le « ne » de la négation passe à la trappe.

Lorsque nous retrouverons une autre vie, modifiée par les crises sanitaires, « on aura besoin de couleurs, de musique et de poésie », ai-je lu sur la Toile. A ce propos, je suis occupé de lire « A l’aube de la 6e extinction » de Bruno David, qui nous explique si bien que l’humanité est bien la cause de ses propres maladies… Un seul exemple, car j’y reviendrai : « La pollution atmosphérique due aux transports et aux foyers domestiques fait que les habitants de New Delhi perdent environ 10 années d’espérance de vie par rapport à leurs compatriotes qui vivent à la campagne »…

Essayez donc comme moi de vous promener dans les bois, de rencontrer régulièrement les animaux, les chiens, les chats, les lapins, les poneys… comme dans le « selfie » capté au manège « La cravache d’Or » de Ittre…