La nostalgie a laissé dans son esprit des souvenirs épars et blanchis, comme des pellicules sur le col d'une veste. Il les chasse régulièrement d’un geste sec et nerveux de la main, descendant quelques centilitres de single malt à chaque fois. Si vous lui demandez pourquoi en arriver là, il se contentera de vous jeter un œil glauque, vertigineux de doutes et d’éclat globuleux. Puis il vous dira qu’il n’était pas destiné à devenir alcoolique, mais qu’il n’y avait rien d’autre en stock pour masquer les pellicules.