Pour la sortie prochaine d'un album commun nommé Freeze Where U R, la chanteuse Brisa Roché et le pianiste Fred Fortuny nous offrent aujourd'hui un superbe nouvel extrait de cette arrivée que l'on peut attendre avec impatience.
Sur un air de liberté et un désir d'affranchissement des réseaux sociaux et des écrans à une heure ou ils sont omniprésents, Brisa et Fred nous on concocté un morceau enjoué, rythmé et engagé. Il fait suite à Last Song qui est le premier extrait du projet entier, lui aussi très réussi mais dans un autre ton.
Don't Want A Man est comme vous pouvez vous en douter, un clip qui traite de séduction, mais également, de distance, de patience, et surtout, d'indépendance. Dans ses images fortes en symboles et parsemées de touches humoristiques avec un jeu d'acteur un peu lourd, mais allégé par son côté presque burlesque, on se laisse facilement emporter par la mélodie, le refrain et les mimiques très efficaces du bellâtre rencontré sur internet, comme le narre la vidéo.
Facile ! Pourrait-on s'exclamer au premier visionnage devant les scènes de travail par exemple. Bien que les scènes aient un aspect évident, presque attendu d'un morceau portant un tel message, la subtilité est bien présente, et accompagne la voix de la chanteuse et les mains du pianiste.
Inspiré entre autres par le mouvement #MeToo et par l'ère du temps, le thème de ce titre est savamment illustré en trois phases distinctes. La rencontre et la séduction, devant l'ordinateur, chez la femme en question puis l'émancipation lors des scènes ouvrières et enfin l'envol de cette même personne qui n'a plus ni besoin ni envie d'un homme ou d'un autre, mais de soi (scène de studio et de chant, puis d'aventure dans l'obscurité).
Pour continuer de décortiquer - si j'ose dire - ce clip, on peut remarquer un lien qui finalement, saute aux yeux : le bleu de travail et le foulard, qui change d'ailleurs de couleur selon les plans, sont des références à l'image cultissime de Rosie the Riveter " We Can Do It ! ". Cette affiche était utilisée aux États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale pour encourager les femmes à travailler et pallier au manque de main-d'œuvre du sexe opposé. Repris à toutes les sauces, ce symbole parfois controversé de l'activité grandissante des femmes au sein du marché du travail semble ne jamais s'user.
Le morceau en lui-même est un concentré de joie et d'entrain. Il s'écoute avec plaisir et facilité, au point d'en vouloir toujours plus et de le mettre en boucle ! Rendez-vous le 5 février pour découvrir l'intégralité de cet opus qui promet des merveilles.