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César J. Tchuidjang : « La pandémie du Coronavirus est venue bousculer nos consciences »

Publié le 17 janvier 2021 par Tonton @supprimez

Le Directeur général de l’Ets Tchuidjang, spécialisé dans la vente des gammes de plastiques, s’étend sur l’impact de la Covid-19 sur l’établissement dont il préside aux destinées.

Quel est l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur votre secteur d’activité et quel bilan pouvez-vous faire sur l’année 2020 ?

Comme vous pouvez le constater les dégâts sont énormes. La crise de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) est donc venue bousculer nos consciences. Et notre secteur d’activité qui est la vente des produits glaces, sachets pépinières et tous gammes plastiques est le plus affectée par la pandémie. Aujourd’hui nous ne pouvons pas joindre les deux bouts à cause de cette pandémie. Les conséquences sont énormes, mais nous nous battons avec l’esprit du service. Pour certains, l’impact n’est pas visible. Mais nous ne pouvons pas le constater. Déjà, les impôts nous les payons comme d’habitude. Depuis quelques jours, la plupart des vols commerciaux sont suspendus, et l’entrée est toujours limitée. Les passagers aériens autorisés à entrer doivent avoir un certificat médical avec un résultat Covid-19 négatif délivré au plus tard 72 heures avant l’arrivée. Vous conviendrez avec moi que même cette année 2021, note secteur d’activité ne va pas prospérer comme avant. Car il n’y aura pas d’affluence dans nos marchés. Tout en espérant que le nouveau Covid-19 n’achève pas le petit commerçant que je suis.

Un mot à l’endroit des chefs d’entreprises?

Permettez-moi de dire ceci : il est vrai que les choses avancent dans notre monde mais en ce moment de crise, nous ne pouvons pas ignorer les chiffres qui augmentent et que les économies du monde sont au rouge. En ce moment nous constatons seulement les dégâts de cette pandémie sur nos ventes. Peut-être c’est à partir de cette année que nous allons bien sentir ses effets de cette pandémie. J’invite seulement les jeunes, les chefs d’entreprises, à tenir bon parce que c’est un problème mondial. Pour que nous sortions tous grandi de cette pandémie qui touche tout le monde entier, nous ne devons pas baisser les bras.

En tant que commerçant, quelle impression avez-vous de la nouvelle gestion des marchés de Douala aujourd’hui ?

La nouvelle vision de la mairie de ville sur la gestion des espaces marchands tel que penser était intéressante. Mais, malheureusement il y a beaucoup d’anomalies. La mairie de ville contrairement aux équipes de coordination d’avant, sous l’ancien délégué du gouvernement, impliquait les commerçants en matière de gestion dans leurs marchés. Mais aujourd’hui, ce système de cogestion que la mairie de ville a implémenté, implique principalement l’administration dans la gestion des espaces marchands plus que le commerçant lui-même. Et pourtant, c’est le commerçant qu’on devrait mettre au centre de ce qui le concerne. Tenez, vous prenez un fonctionnaire qui n’a aucune notion de la corporation commerçante vous le mettez à sa tête, ne vous attendez pas qu’il y ait des miracles ? Mais non ! Le commerçant que je suis attendait seulement que la mairie de ville travaille d’arrache-pied et soit présente notamment dans le domaine de l’assainissement, de la lutte contre le désordre urbain, de l’hygiène et la propreté et de la construction des toilettes publiques au marché Mboppi.

Claude Bernard NYOT


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