Il y a quelque chose de paradoxal avec la génération 68. Elle a combattu l'autorité et la morale, et, une fois au pouvoir, elle a voulu nous imposer des figures d'autorité et une morale. Au fond, elle a voulu être calife à la place du calife : elle trouvait que ce que faisait ses parents était tellement bien qu'elle a voulu le faire à sa place ?
Au moins, elle nous aura apporté quelque-chose : la méfiance des autorités, et de la morale, ce qui est le début de l'autonomie dans la pensée.