Baptisée année du « corona » par certains, 2020 n’a pas été une année facile ni aisée pour la planète entière, contrairement à ce que l’on croyait du fait de sa consonance qui faisait penser à une année de 20/20 ou alors de vins, c’est-à-dire de réjouissances.
C’est en décembre 2019, que le coronavirus fait sa première apparition en Chine dans la province de Wuhan. Mais c’est à partir de janvier 2020, que la maladie a commencé à y faire des milliers de morts avant de se répandre dans le monde entier. C’est ainsi que n’ayant ni vaccin ni protocole de traitement des personnes atteintes de ce virus, les seules recommandations édictées aux populations par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et les gouvernements, étaient le respect des mesures barrières qui englobaient entre autres, le port obligatoire du cache-nez dans les lieux publics, le confinement, le lavage régulier des mains à l’eau coulante propre et du savon ou d’un gel hydroalcoolique et la distanciation sociale. Cette nouvelle habitude a eu un fort impact sur le quotidien des populations au point d’impacter négativement l’économie mondiale.
La plupart des secteurs activités ont soit cessé de tourner soit fonctionné à ralenti. Rendant ainsi l’année 2020, inéluctablement l’année la plus catastrophique du dernier siècle. Même le président de la République du Cameroun, Paul Biya, l’a mentionné dans son adresse à la nation du 31 décembre dernier. « Il faut bien reconnaître que le contexte international – notamment la pandémie du corona virus et la baisse de la croissance mondiale – n’a pas facilité la bonne tenue de nos finances publiques et de notre économie au cours de l’année qui s’achève. Tout en maintenant nos objectifs de croissance, nous avons dû prendre des mesures de consolidation budgétaire et de soutien à l’économie afin de passer ce cap difficile et de rendre possible une politique de relance en 2021 », a-t-il indiqué.
Reconstruction et développement
Et d’ajouter, « c’est ainsi qu’il a été décidé de finaliser les projets qui concernent le Championnat d’Afrique des Nations 2021 et la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022, de poursuivre la mise en œuvre des plans de reconstruction et de développement des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ainsi que de l’Extrême-nord. Malgré ces efforts, il est prévisible que notre taux de croissance, qui s’était stabilisé autour de 4 % au cours des dernières années, subisse une nette érosion en 2020 et que l’inflation reparte légèrement à la hausse. L’impact du ralentissement de l’économie mondiale et l’évolution de notre situation nationale, notamment en ce qui concerne l’augmentation des dépenses de sécurité, y ont sans doute contribué ». Un simple cliché, qui montre toute la profondeur du désastre qu’aura été l’année 2020 pour le globe terrestre. C’est d’ailleurs à ce titre qu’au moment où les carillons de la nouvelle année 2021 sonnaient et que les feux d’artifices auréolaient le ciel, la même phrase revenait au bout des lèvres de tous : « que l’année 2021 parte avec son lot de malchance ». Comme quoi, le coronavirus a presque tout paralysé dans le monde en 2020. Maintenant une question brûle les lèvres de nombreuses personnes à savoir : que nous réserve 2021 ? Récompense à qui la trouve.