Nom masculin.
L’origine de ce mot est obscure, peut-être à rapprocher de l’italien
« bazzica » qui signifie jeu de cartes, à rattacher à « bazzicare » qui
signifie fréquenter.
Dérive peut-être de « bazza qui signifie avantage, gain. On peut se
demander s’il n’y a pas influence du préfixe « bis » puisque ce jeu se
joue souvent à deux.
On trouve « bési » ou « bézi » dans « Le Journal » d’Edmond et jules Goncourt.
Jeu de cartes originaire du Limousin, en France.
Le jeu existe depuis le XIXème siècle à Paris. C’est une variété du
jeu des cinq-cents ou des mariages.
La règle du jeu de bésigue est la suivante.
Le jeu se joue à deux ou trois joueurs avec deux ou trois jeux de
trente-deux cartes.
Le but est de marquer des points en étalant sur la table des
combinaisons et en ramassant des brisques (as et 10) dans ses plis.
La partie se termine lorsqu’un joueur parvient à marquer un nombre de
points convenu.
De nombreux romanciers de la fin du XIXème siècle mettent en scène le
bésigue.
Guy de Maupassant dans « Une Vie ». Alphonse Daudet dans « Tartarin de
Tarascon ». Emile Zola dans « Nana ».
Au XXème siècle, Orhan Pamuk dans « le Livre Noir ».
On raconte que George Sand était passionnée par ce jeu auquel elle
jouait des soirées entières, avant de se mettre à écrire pendant le
reste de la nuit.
Winston Churchill jouait au bésigue.
Le jeu se joue encore beaucoup en Haïti, on y raconte que ce jeu fut
inventé par Charles Bézigue, ce qui demeure incertain.