Qui l'eut cru ? Qu'il viendrait un jour assez tôt où la simple idée de la fin de Facebook pourrait passer dans les esprits. Avec ce qui se passe ces derniers jours, la question peut se poser. Mais vraiment pas en toute légèreté. Mais alors pas du tout.
On pourra donc dire que la fin du règne de Trump aura demande un sacrifice inimaginable. La secousse d'une des entreprises les plus solides et les plus surprenantes que ces dernières années aient générés : Facebook. Un tweet supprime...un compte supprime. Et quelques jours après, la grande déferlante. On oubliera assez vite que les soupçons de mauvaise gestion des données personnelles étaient la...et on retiendra surtout que l'idée de liberté aura mis à mal le géant de la Silicon Valley.
Il faut dire que le monde avait fini par se résilier face à la toute-puissance du réseau social. Il en tirait profit des atouts magiques. Mais subissait les incompréhensions et indélicatesses. Généralement pas de recours, et très souvent peu de discussions. Et en 2020, les mauvaises surprises ont été nombreuses de ces pages et groupes fermes sur le simple soupçon que leur contenu n'était pas catholique. Très souvent sans aucune forme de procès.
Et avec la fermeture des comptes de Donald Trump, on en était arrivé à la conclusion qu'au final, Facebook pouvait faire ce qu'il veut...comme il veut...et à qui il veut. Une sorte d'impression de domination de l'establishment qui finissait par irriter et chatouiller les maigres illusions de liberté d'expression.
La fin de Facebook ?
Depuis quelques jours donc, la secousse est de mise. 500 Millions d'utilisateurs sur Telegram à ce jour...avec 25 millions d'inscris pour les 75 dernières heures. Signal revendique plus de 10 millions 'utilisateurs. La ruée vers autre chose est sanglante. Tant et si bien que les conceptions africaines se frayent leur chemin.
Je viens d'installer Netiwooki et Ondjoss. Il s'agit d'applications d'échanges développés par des camerounais. Le premier, développé par Jean-Baptiste Essissima a déjà plusieurs milliers d'utilisateurs. Le second, développé par Valère Tchapda et son équipe, a plus de 50 000 utilisateurs !!! Et encore, le mouvement continue.
Mais est ce que tout ceci finira par tuer Facebook et donc WhatsApp. Il faut rester prudent. Il est tout à fait possible que le géant des réseaux sociaux comprenne le message et se refocalise donc sur ses deux grandes faiblesses qui auront jeté ses utilisateurs dans la colère.
D'abord le message sur son attitude de super pouvoir à la solde de l'establishment américain. Personne ne va à Facebook dans cette logique et peut être qu'une petite revue de la manière de traiter les abonnes aiderait.
Ensuite le traitement des données personnelles doit davantage être clarifies. Ces soupçons sans cesse non clarifies doivent mieux être élucidés afin qu'une forme de confiance revienne.
En attendant, tout cet univers alternatif est ouvert et on ne peut qu'en profiter. Même si des géants comme Elun Musk ne semblent pas tres optimiste, il est beaucoup trop tôt de conclure s'ils sonneront la fin de Facebook ou pas.