Ils sont tous venus, pareils à des bougies sur un gâteau d’anniversaire. C’est une pâtisserie de sable, à l’ouest d’un pays fou de vent et de vin, aux embruns canailles et aux crépuscules toujours verts. Ils n’ont pas eu besoin de se concerter, tout le monde savait que cela se produirait aujourd’hui. Les enfants et les chiens sont venus aussi, on n’allait pas les laisser mourir seuls à la maison.
Leurs silhouettes sur la plage évoquent les troncs d’arbres sans branches ni feuilles, plantés face au vent. Ils sont seuls et s’enroulent de leurs bras en attendant la fin.