La mort saisit
Un slogan,
En fit paroles
Et poète,
Elle secoua ensuite le drapeau
De nos organes
Tout comme notre sang et nos os.
La vie prit
Un slogan,
En frappa toutes les paroles
Et poèmes conventionnels,
Les voulant plus
Révolutionnaires,
Elle déchira par la suite le poète
En peu de mots, comme sang, sentiments, fureur
Qui le cherchent
Toujours.
La révolution
Se sentit ensuite
Importante tout comme
La mort et la vie,
Et tomba dans
Le poète et les mots,
Pour décider
Ce qu’elle allait faire ensuite…
***
Sanda Ristić-Stojanović (née en 1974) – Književne novine 1275 / 1276