Une fois n'est pas coutume, j'ai dérogé à mes préférences pour me pencher sur un genre que je lis de moins en moins. Ce qui m'a attirée en premier lieu, je l'avoue, c'est la couverture du manga.
Miku, une jeune fille pauvre décide de devenir la maîtresse du créancier de son père pour éponger ses dettes. Ce grand patron est connu pour ses nombreuses conquêtes et son penchant pour les jeunes femmes très professionnelles. Malgré toute sa bonne volonté, Miku fait face à un grand handicap : elle n'a aucune expérience. Face à son désarroi, le valet du domaine décide de l'aider en prenant en main sa formation.
Merci à
On ne va pas se le cacher, ce titre s'il avait été un roman aurait été un parfait " new adult " ! Tous les ingrédients sont là : une jeune fille innocente et prête à tout pour sauver sa famille de la ruine et un jeune homme beau gosse un brin mystérieux et très directif !
Ce qui m'a plu en premier dans ce titre, comme je le disais plus haut, c'est la couverture que j'ai trouvé une histoire bateau, mais ô combien sensuelle pour ne pas dire sexuelle (autant appeler un chat, un chat). douce et girly. L'attitude des héros qui posent dessus ne prête pas à beaucoup de conjectures. Nous savons pertinemment ce que nous allons y trouver dedans :
Et c'est le cas. Le récit se focalise donc essentiellement sur l'apprentissage osé de l'héroïne, Miku. La jeune femme est prête à tout pour devenir la plus expérimentée possible. Bien sûr, le majordome est beau gosse et de fait, il est bien plus plaisant pour elle de se laisser aller qu'avec un homme plus âgé ou moins attractif.
Leur relation tourne donc exclusivement autour de cela. Miku est incroyablement naïve, et manipulable. Elle n'oppose pas de résistance à cet homme qui se montre quand même aussi odieux qu'autoritaire avec elle. Toutefois, la sauce prend bien entre eux, malgré tout.
Sachez que ce titre est avant tout ce que je pourrais de qualifier d'un shôjo érotique ( appelé aussi " smut " entendez par là que le seul but de l'histoire c'est le q avec un grand Q). Si les scènes sensuelles sont détaillées pour le moment, ça ne va pas plus loin que de simples attouchements sous la culotte de l'héroïne.
Ce premier tome ne révèle pas grand-chose de la trame si ce n'est donc le côté voyeurisme de l'apprentissage érotique de Miku. Néanmoins, j'espère que la suite nous offrira tout de même un scénario un peu moins vide ( je reste une éternelle optimiste).
Concernant l'aspect graphique, j'ai beaucoup aimé le coup de crayon de la mangaka Ai Hibiki qui passe très bien pour le genre.
Étant curieuse de nature, je me laisserai certainement tenter par la suite.
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