La culture de l'ail classique peut se révéler assez "technique" et on peut comprendre qu'elle décourage un peu les jardiniers non avertis. La plantation en soi ne pose pas de problème particulier, à condition de disposer d'un sol plutôt calcaire et d'une situation assez ensoleillée:
- Travailler la terre assez sommairement pour laisser de petites mottes de terre de la taille d'une noisette pour laisser l'eau s'écouler, une terre fine est à proscrire. Ne jamais fertiliser à la plantation mais au moins 3 mois à l'avance.
- Remonter les rangs en butte d'une dizaine de centimètres, également pour lutter contre l'eau stagnante en cas de fortes pluies.
- Y planter, jusqu'à fin Avril les "caïeux" d'ail de printemps pointe vers le haut, en les laissant affleurer. Espacer les rangs de 40 cm et les caïeux d'environ 20 cm.
Voilà pour ce qui est de la plantation et jusque là vous conviendrez que c'est une culture assez facile!
Ce qui rend l'ail un peu plus complexe, en tout cas en Bio, c'est sa relative sensibilité aux maladies, en particulier à la rouille, et qu'il s'agit d'une culture longue et exigeante.
La surveillance des maladies doit être permanente, et point d'espoir de récolte d'ail mûr avant au moins 6 mois, sans compter que la garantie de belles gousses est une toute autre affaire !
Pour éviter cette culture longue et les risques de maladies, pourquoi ne pas cueillir l'ail en frais pour le consommer au fur et à mesure des récoltes !
L'ail frais peut en effet être récolté et dégusté dès que sa tige atteint le diamètre d'un crayon.
Il vous surprendra par la subtilité de son arôme coupé frais dans une salade, une finesse rare à découvrir !
Vous pourrez ensuite cueillir l'ail toujours frais, au fur et à mesure de vos besoins, et continuer à le consommer aussi bien cru que cuit !
N'hésitez plus, réservez une petite place dans votre potager pour y accueillir votre ail frais.
Vous aurez sous la main une plante au goût subtil et le plus bénéfique pour la santé des légumes de votre potager !
Bonne saison de jardinage !