Lors d’un point de presse samedi à Yaoundé, l’Observatoire sous-régional d’intégration communautaire en Afrique centrale a aussi formulé des recommandations pour améliorer le processus électoral.
Un mois après le déroulement des premières élections régionales au Cameroun, des rapports tombent déjà. Et ils sont surtout à la faveur des organisateurs. En effet, le 9 janvier 2021, l’Observatoire sous-régionale d’intégration communautaire en Afrique centrale (Obsic-AC), une organisation non gouvernementale, a organisé un point de presse au cours duquel, elle a dévoilé le rapport de ses activités d’observation menées dans six régions du pays (le Centre, l’Adamaoua, le Littoral, l’Extrême-Nord, l’Est et le Sud) lors des élections régionales du 6 décembre 2020 dernier. Il ressort de ce rapport, que l’Ong apprécie globalement le déroulement du scrutin.
D’après son secrétaire général, Idriss Amine Amoa, ces bons points sont affectés au compte des organisateurs. Ils sont liés au respect des heures d’ouverture et de fermeture des bureaux de vote, à la disponibilité abondante du matériel électoral (bulletins de vote, urnes, enveloppes, etc), aux présences effectives des délégués des partis politiques, des observateurs nationaux et internationaux, ainsi qu’au dépouillement en toute transparence… Autant d’éléments qui donnent du crédit à ce scrutin et qui ont poussé le chef de file de l’Ong à « saluer la maturité du peuple camerounais, la disponibilité des administrations à accompagner le bon déroulement du processus et l’éveil de conscience de ce peuple. »
Toutefois, dans la perspective de parfaire le processus organisationnel, en vue de le rendre plus performant, Obsic-AC a fait des recommandations aux maillons essentiels de la chaîne, Elections Cameroon et le ministère de l’Administration territoriale, en l’occurrence. Il s’agit entre autres d’améliorer la sécurité le jour du scrutin. Dans ce sens, l’Observatoire sous-régionale recommande que les forces de l’ordre et de sécurité soient déployées sur le terrain à cet effet, pour veiller sur tous les acteurs (organisateurs et électeurs) du processus élec- toral. Il suggère également d’améliorer les cadres formel, institutionnel et opérationnel.
D’une part, pour que les membres de la CONAC soient désormais présents sur les sites ; d’autre part pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite sur ces sites. Une meilleure prise en compte des jeunes et du genre est aussi à intégrer.