Elle (premier mot) - d’amour (dernier mot).
Entre ces deux mots, toute la vie s’engouffre, dont il ne convient pas de la découper en tranches. Ce sont des paragraphes qui se suivent et s’articulent, portant chacun la peine, la douleur, la folie, la joie, des larmes parfois, de la violence, un peu de tendresse. Elle, c’est la mère, mais c’est autour d’elle que le texte s’écrit. Les parents, le mari, les enfants (frères et soeurs, fratrie divisée), les secrets, les non-dits. Est-ce ainsi que les femmes vivent ? C’est ainsi que celle-ci a vécu. On s’attache au fils, Gabriel, on ne partage pas toujours son point-de-vue mais que savons-nous à la fin sinon qu’elle, la mère, qu’on a pu dire folle, « une alzheimère » à la fin, a aimé.