B.Obama écrit ses mémoires. Je retiens d'un compte-rendu que son passé "d'humanitaire" lui colle à la peau. Mu par des utopies, il a cru qu'il suffisait d'ordonner pour changer le monde.
découverte de l’homme Obama, un idéaliste, un social-démocrate, un politique talentueux (...) le livre est parsemé de développements justifiant son action pour l’élimination de l’arme nucléaire, son rejet du capitalisme financiarisé et sa conviction que les Etats-Unis peuvent être la nouvelle terre promise, celle de l’abolition des différences sociales et raciales, (...) un homme obsédé par la nécessaire sanction des « fat cats » de Wall Street et la redistribution au profit des pauvres et des chômeurs, convaincu des bienfaits d’une protection sociale universelle, appliqué à une relance keynésienne par l’investissement et pas seulement à la réparation des dégâts de la crise, obsédé par le New Deal et vouant un véritable culte à Teddy Kennedy le réformateur social. (Article.)
Les gens qu'il n'aimait pas ont résisté à ses réformes. Surprenant ?
Il incrimine la montée du populisme. Ce qui fait penser à ce que l'intellectuel dit du nazisme : un mal absolu. Sans s'interroger sur la crise et la misère qui l'ont précédé, et sur l'indifférence, l'aveuglement, ou le cynisme, des partis politiques fréquentables.
Et si le populiste était une mauvaise solution à un bon problème ? Serait-ce ce qu'ont pensé les gouvernants d'après guerre, et peut-être M.Biden ? M.Obama de "cool" est devenu "cold", a dit la presse américaine. Méfions nous de la raison pure, M.Obama ? Un enseignement pour votre prochain livre ?