Nom féminin.
De l’arabe « a’oualem », issu de « alima » qui signifie femme cultivée
d’où chanteuse, danseuse, ces artistes possédaient une solide culture.
Danseuse orientale faisant aussi profession de chanter et d’improviser
des vers dans les fêtes.
A l’origine, ces artistes égyptiennes jouissaient d’un rang élevé dû à
leur origine antique. Certains historiens voyant en elles des
descendantes des prêtresses d’Isis.
Elles connaissaient une grande variété de récits historiques ou
héroïques. Elles perpétuaient les formes antiques du chant arabe, de
la musique et de la poésie.
Elles avaient aussi pour fonction de distraire les femmes dans les
harems. Ainsi que d’enseigner aux femmes des seigneurs les bonnes
manières, l’art de se parer et de fabriquer des produits cosmétiques. Elles
les initiaient à la danse, à
la musique et au chant. Elles leur apprenaient le tissage et la
broderie.
Nombre d’entre elles exerçaient la profession de guérisseuse et de
sage-femme. Elles savaient préparer des onguents, cataplasmes et
potions aux effets si prodigieux qu’ils leur valaient une réputation de
magiciennes.
Par exemple: »…avec le frémissement continu d’une almée, dansant la
danse du ventre. »Emile Zola, Nana, 1880.
Par extension. Femme qui se livre à des exhibitions.