Critiques Séries : The Watch (2021). Saison 1. Episode 2.

Publié le 06 janvier 2021 par Delromainzika @cabreakingnews

The Watch (2021) // Saison 1. Episode 2. Ook.

Quelque part dans une dimension lointaine, Vimes découvre au début de cet épisode que Carcer n’est pas mort il y a vingt ans. En effet, Vimes n’est pas mort non plus après avoir été sauvé au dernier moment par le Sergent Detritus. Il se tient devant Vimes, se sacrifiant afin de sauver le capitaine de The Watch. En guise d’introduction, la série a le mérite de délier un brin du récit. Je sais après le premier épisode que je ne peux pas attendre quelque chose d’aussi fidèle au livre que ce Peter Jackson a pu le faire avec Le Seigneur des Anneaux. The Watch n’est pas non plus vraiment les livres du Disque-Monde. La série tente à sa façon de devenir son propre truc ce qui pourrait peut-être devenir séduisant si elle s’émancipe et sait quoi faire. J’ai envie de forcer avec la série car j’aime beaucoup le travail de Pratchett. Mais une fois de plus, ce second épisode vient souligner à quel point son univers est difficile à adapter en image tant cela sied si bien à l’écrit.

Je ne sais pas trop ce que The Watch veut être par moment car même si l’univers de Pratchett est assez barré, la série a parfois du mal à retranscrire l’émerveillement de la chose. Car mine de rien, la série cherche à être deux trucs différents et les deux ne sont pas spécialement brillants. Tenter de regarder les deux peut rapidement donner une migraine plus qu’autre chose. Simon Allen comprend certains éléments du Disque-Monde et parfois ne sait pas quoi en faire et nous balance un peu à la figure ce qu’il veut. Mais The Watch a le mérite de faire évoluer son histoire assez rapidement par moment, ce qui peut faire oublier les errances narratives à d’autres instants.

Le truc que j’attendais le plus avec The Watch c’est le visuel. L’univers de Pratchett en met plein les yeux et je dois avouer que je suis un brin déçu. Peut-être est-ce une question de moyens que la série n’a pas ou alors simplement que les producteurs ne savent pas quoi faire visuellement. Certaines idées sont bonnes quand d’autres ruinent des tentatives. « Ook » a tendance à améliorer certains problèmes du premier épisode sans pour autant faire quelque chose de brillant non plus. Je reste donc sur ma faim et l’envie de découvrir ce que la série peut offrir mais je risque de perdre rapidement patience si cela ne s’améliore pas rapidement.

Note : 4/10. En bref, The Watch a tendance à ne pas savoir ce qu’elle veut et échoue donc à devenir une belle adaptation de Pratchett.

Prochainement en France