"Aucune liste de choses à faire. chaque jour en lui-même providentiel. Chaque heure. Il n'y a pas de plus tard. Plus tard c'est maintenant. Toutes les choses de grâce et de beauté qui sont chères à notre coeur ont eu une origine commune dans la douleur. Prennent naissance dans le chagrin et les cendres. Bon, chuchotait-il au petit garçon endormi. Je t'ai toi."
Rien. Il n'y a plus rien. Rien à voir. Ou trop, justement. Trop de vide, de silence, de gris, de noir et blanc. Plus aucun mouvement autre que celui des éléments, encore actifs. L'eau, grise, noire, le vent, chargé de cendres. Le soleil, à jamais voilé par des nuages drapés de suie, eux aussi. Même les arbres sont noirs, brûlés. Les humains aussi. Certains fondus avec le bitume, comme une ultime union. Tu es né poussière, tu redeviendras poussière. Poussière qui s'infiltre d'elle-même. Elle est partout. Même dans la neige. Plusaucuen parcelle de blanc, même celui de l'oeil est terni. Veiné. Sombre. L'espoir y passe ses derniers instants. S'écoule, très finement. En même temps que surgissent les souvenirs, ceux d'avant, pendant, et après elle.
"Alors ne le fais pas. Je ne peux pas t'aider. On dit que les…