Le maire de Louviers décrète « l'urgence vaccinale » anti COVID. Pourquoi pas à la Maison des associations ?

Publié le 05 janvier 2021 par Gezale

Le gouvernement français a décidé de mettre les bouchées doubles. Pour mettre un terme à la polémique dont beaucoup d’entre nous semblent se délecter, Olivier Véran, le ministre de la Santé et des Solidarités a changé de braquet sur ordre du président en colère. On devait vacciner en priorité les résidents des EPHADS, on continuera évidemment à protéger les personnes âgées en établissements de soins mais on protégera dès demain également les soignants (médecins, infirmières, aides soignants etc.) les pompiers, les personnes âgées de plus de 75 ans, et les assistantes à domicile, n’en jetez plus… on risque de manquer de vaccins.

Et à Louviers ? Le maire avait rendez-vous aujourd’hui avec le préfet de l’Eure et le directeur de l’Agence régionale de santé pour étudier les capacités vaccinales des établissements de soins hospitaliers et éventuellement la mise à disposition de locaux municipaux, ceux-là mêmes qui ont servi au dépistage massif d’avant les fêtes de fin d’année. François-Xavier Priollaud veut que l’on vaccine vite et fort. Il est prêt, nous a-t-il déclaré, à faire ce qu’il faut en termes logistiques pour que la ville-centre de l’agglomération Seine-Eure soit à la hauteur des attentes et des demandes. « Il y a urgence vaccinale » affirme-t-il. Lui qui a été frappé par la COVID 19 sait combien la maladie peut être invalidante, eu égard aux effets les plus courants : perte du goût et de l’odorat, grande fatigue, fièvre. Non seulement il faut lutter contre le virus mais en plus il faut s’isoler pour protéger son entourage ou ceux et celles qui travaillent à vos côtés.

La discussion autour du vaccin n’a pas lieu d’être quand il s’agit d’empêcher des hommes et des femmes d’être atteints ou pour les cas les plus graves, de mourir. Si l’Etat a décidé de changer son approche, il doit pouvoir compter sur les maires et les élus en général qui avaient déjà fait preuve de réaction et d’inventivité quand les masques manquaient alors qu’on affirmait leur inutilité. Aujourd’hui, on ne manque plus de masques. Simplement il faut que les doses vaccinales soient suffisantes en nombre. Le vaccin Pfizer Biontech est agréé, le vaccin Moderna va suivre, bientôt le vaccin Astra Zenica sera lui aussi autorisé…dans l’attente du vaccin Sanofi dont la sortie est prévue en fin d’année. Les usines (à Val-de-Reuil notamment) sont prêtes, manque l’essentiel : la formule.