Coucou les p’tits loups,
Chaque semaine, je partage avec vous les livres qui me font de l’œil.
Il est certain qu’ils ne rejoindront pas tous ma bibliothèque, mais cela n’empêche pas de regarder
Et vous ? Quels livres vous tentent ?
Toutes les petites filles font des voeux en regardant les étoiles.
Quand j’étais petite, j’ai fait tellement de voeux que j’en ai perdu le compte. La plupart d’entre eux concernaient tous les endroits que je voulais voir et les choses que je voulais faire. Je voulais surtout être comme ma mère. Elle nous a appris, à ma soeur Evie et à moi, à vivre chaque moment comme si c’était le dernier. Mais quand notre mère est morte, elle nous a laissé à toutes les deux une pile de lettres à ouvrir à chacun de nos anniversaires. La première lettre m’a été donnée le jour de mon dix-huitième anniversaire et ces mots ont changé le cours de ma vie pour toujours. Elle me disait de voler librement, de tout laisser derrière moi et de vivre la vie dont j’avais toujours rêvé. Malgré mon chagrin, j’ai suivi son conseil. Pendant dix ans, j’ai suivi les traces de ma mère. Littéralement.
Faire des voeux est une perte de temps, une chose à laquelle je me suis pliée quand j’étais enfant mais que j’ai abandonnée depuis.
On ne peut pas rêver de quelque chose et, pouf, ça apparaît comme par magie. Si vous voulez quelque chose dans la vie, vous devez travailler dur et vous sacrifier pour cela. Ma mère était le genre de femme qui volait d’une aventure à l’autre, laissant le destin décider de son prochain geste. Ma sœur est exactement la même.
Moi, pas du tout. J’ai travaillé jusqu’à l’os pour devenir un gestionnaire financier prospère, me faire un nom et mener une belle vie indépendante.
Même si chaque lettre de ma mère me dit de prendre des risques, de laisser le vent me porter vers les désirs de mon cœur, je fais exactement le contraire. L’envie d’errer et de faire des voeux est ce qui a tué ma mère et m’a laissée sans ma sœur pendant une décennie. Il n’y aurait pas de voeux pour moi. La dernière fois que j’ai fait un vœu, j’avais huit ans. Ce rêve ne s’est pas réalisé…
A la semaine prochaine !