Aujourd'hui - 24 juillet - c'est la Sainte Ségolène : Vierge et Martyre, Abbesse du monastère de Lagrave (je n'invente rien, 50% de matière grave). Aucune relique de la Sainte n'est conservée dans la mémoire des français. Il existe néanmoins une statue et son chef est conservé dans la chapelle dédiée à Sainte Thérèse (qui rit - elle - quand on l'apaise après les élections). A noter que c'est aussi la Sainte Cunégonde (j'ai comme une petite envie de fromage…) et la Saint Wolfrad (ce dont on se tape à un point à peine imaginable).
Subséquemment et dans le cas - improbable - où vous connaîtriez une Ségolène, n'oubliez pas de lui faire sa fête. C'est que je vais faire moi-même. Revoyons un peu la vie de la Sainte :
Vierge (de tout résultat électoral probant) : Malgré ses efforts nombreux et réguliers pour épouser le Peuple et, nonobstant son énorme bide de mai 2007, la Bienheureuse n'a toujours pas - à ce jour - accouché d'un projet valide.
Martyre (de service) : La Sainte a été longuement torturée, non pas par des lions, mais par des éléphants, qui - à ses dires - l'ont piétinée, lui ont demandé son programme et lui ont fait subir d'autres avanies (et framboise), sans tenir compte de son cœur de Maire mère qui battait sous la veste rouge qu'elle martelait d'un petit poing rageur.
Là-dessus, ne voilà-t'il pas que tous les SMS (Services des Milices Sarkozyennes) assoiffés de son sang démocratique et consultatif se mobilisent pour cambrioler et dévaster son coquet appartement du 9-2 ? (Moi, je pense que c'était plutôt François revenu chercher des chaussettes propres, c'est qu'il transpire, le goret ! Mais bon. Attendons les résultats de l'enquête de la DGSE : 'Direction des Gorets Ségoliens Explulsés').
Après le ridicule attaché à son assertion paranoïaque, Mémère la Sainte a essayé de faire plus fort. Elle s'est attaquée (pas fort) aux "super-bénéfices" de Total. Ça se comprend, ils ne vivent pas dans le même monde : Total est obligé de payer ses salariés, contrairement à la Sainte, qui n'a pas payé les siens.
Puis, dans sa Sainte Croisade (que Saint Lionel-le-Disponible oigne son front mille fois béni des senteurs précieuses de l'Île-de-Ré), elle a lancé ses foutres foudres en direction de Judas Lang du P.S. de la Place des Vosges, qui l'avait reniée trois fois avant que le cocu coq de Solférino n'ait chanté.
Maintenant, et en attendant de se faire sacrer - comme le premier Clovis venu - au Congrès de Reims, elle médite la phrase d'un guerrier au premier Roi des Francs, qui allait - plus tard - lui fendre le casque : "Tu ne recevras de tout ceci rien que ce que te donnera vraiment le sort". Donc, pour le mauvais sort (Manque-de-Vase de Jean-Pierre Soissons), Mamie réfléchit encore avant de jeter l'anathème sur des mecs qui n'y sont pour rien les gens qui la persécutent affreusement. Ça progresse bien… Bien contente !
D'après nos informations les plus récentes, ses dernières paroles avant de nous quitter auraient été : "Élysée, Élysée, Lama Sabachthani ?".
Bien à vous,
Jacques