Bonne année
A toutes les personnes que je connais, à celles qui ne me connaissent pas, que je ne connais pas , et celles qui me connaissent …bref à tout le monde, nous parlons d’une transition de plus d’un an, sans date fixe pour la reprise du spectacle vivant. C’est Ainsi, dans ce cadre défait que je gravis un Everest littéraire sans Tenzing, Montaigne et les essais, et de retour sur les pages, après chaque page, je lis un peu plus, c’est tant mieux. A l’étage, les marionnettes fabriquent mes idées de jeu, le clown, lui ,tapi, s’impose avec certitude. C’est un cintre de plus que j’accroche au pendrillon des personnages, un musicien raté, qui manque tout avec délices. Les autres histoires existent déjà, un épouvantail devient papa, un père court derrière son enfance, au pays des merveilles, une grenouille quitte son puits et découvre le reste du monde, le kamishibai, amasse les narrations d’automne. Sur la table, 4 mousquetaires à bâtons, plastique, roseau et papier mâché, donnent vie au lait débordant de l’imaginaire. Le fluide atteint Tramp, Léon de son prénom. La valise de sa conférence ne prend plus la poussière, même si Tramp calcule son âge par multiple de vingt. Je suis Christophe MARTIN, « artiste » sur le tard, je ne sais pas quand, je ne sais pas combien de fois, ni combien de temps, je serai sur scène, mais je brûlerai encore les planches.