Alors que le projet de loi des finances donne plus de pouvoir à Pôle Emploi, pour contrôler les privés d’emploi, les précaires dénoncent un véritable acharnement.
Depuis la fin du gel des radiations, lors du premier confinement, Pôle Emploi a mis un point d’honneur à reprendre sanctions et exclusions.
Au 3ème trimestre 2020, les radiations pour motif administratif ont bondi de 835,7%.
Pour Guillaume Bourdic, élu CGT au CSE central de « Pôle Emploi », ils essaient clairement de rattraper les objectifs de radiations qu’ils n’ont pas pu atteindre alors que les offres d’emploi disponibles n’ont jamais été aussi faibles.
A la CAF même démarche. Pour Christine 61 ans qui vit dans la Meuse : « ma prestation a été suspendue cet automne, car on me demandait un avis de non-imposition que je n’avais jamais reçu. En septembre j’ai perçu 400 euros au lieu de 900 euros alors que j’ai encore deux enfants à charge, et je n’ai rien perçu en octobre. »
Pas étonnant qu’en cette période de crise sanitaire et sociale, sans précédent, s’allongent les files au Resto du Cœur et au Secours Populaire.
Il va falloir redescendre dans la rue pour la dignité et les droits humains bafoués.
Section PCF de Sète
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