oṃ sadasattvena bhāvānāṃ yuktā yā dvitayī gatiḥ |
tāmullaṅghya tṛtīyasmai namaścitrāya śambhave || 1 ||Il est juste qu'il y aitdeux voies pour les choses :être ou ne pas être.Mais je salue la troisième voie,qui n'a cure de cette dualité.Je salue la merveille, le Bienfaisant !Utpaladeva, Hymnes à Shiva, III, 1, ArfuyenLes choses, nous explique Ksehmarâja, n'existent pas avant leur naissance. Or la conscience transcende ces alternatives qui ne peuvent l'indiquer. Ce qui l'indique bien plutôt, c'est justement qu'elle transcende (ullaṅghya) ce couple de l'être et du non-être. Elle est la merveille (citra), le miracle de la fresque universelle. Hommage à cette ineffable présence, c'est-à-dire reconnaissance de ces qualités dans la conscience ici présente.